Yassine Selini a été réélu à la tête de la Fédération algérienne de judo (FAJ) pour un nouveau mandat olympique (2024-2028), lors de l’assemblée générale élective, tenue samedi au siège du Comité olympique et sportif algérien à Ben Aknoun (Alger).
Sur un total de 57 voix exprimées, Selini, seul candidat à sa propre succession avec une liste composée de 11 membres, dont quatre suppléants, a recueilli 55 voix « oui » contre 2 voix « non ».
Parmi les projets « importants » que le président de la FAJ prévoit de mettre en place durant son nouveau mandat olympique, il a mentionné la révision et la modernisation des lois de l’instance, en adéquation avec les principes de bonne gouvernance, l’application de la transparence financière, la préparation de rapports réguliers et leur mise à disposition des membres du bureau exécutif, afin d’assurer une gestion responsable des ressources.
Concernant l’arbitrage, Selini a exprimé son intention de « mettre en place des valeurs pour l’arbitrage », en formant et qualifiant régulièrement les arbitres, car peu d’entre eux restent actifs sur la scène.
Il a aussi encouragé les jeunes judokas à se former dans ce domaine pour garantir un renouvellement et une participation efficace aux compétitions internationales, tout en appelant les arbitres nationaux à apprendre l’anglais pour pouvoir participer aux stages internationaux.
Le président de la fédération a également souligné l’importance de développer les qualifications des entraîneurs et des encadreurs, en les formant continuellement avec la coopération d’experts internationaux, en participant à des stages et des séminaires internationaux, et en modernisant les méthodes d’entraînement grâce aux nouvelles technologies.
Le président réélu s’est également engagé à augmenter le nombre de centres d’entraînement (dojo) et à les rendre accessibles dans plusieurs régions du pays, notamment celles manquant d’infrastructures sportives.
M.A.