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Deux semaines après le retour de la délégation Algérienne de Tokyo, la cheffe de la délégation Algérienne a fait le bilan de la participation Algérienne aux Jeux Olympiques, à l’occasion d’une conférence de presse tenue ce matin au siège du COA à Benaknoun (Alger). Assistée du secrétaire général du comité Olympique Algérien, Kheireddine Barbari, et du directeur général du sport au MJS, Mohamed Djiraoui, Hassiba Boulmerka est surtout revenue sur les événements marquants de la participation Algérienne à Tokyo.
En premier lieu, la cheffe a tenue à rendre hommage aux martyres des incendies Tizi-Ouzou. Sans trop s’étaler sur la question, ni d’ailleurs incriminer qui que ce soit, l’ancienne championne du monde et olympique du demi fond a commenté les résultats jugés catastrophiques des athlètes Algériens aux JO. « C’est très difficile de conduire une délégation aux jeux olympiques et revenir avec un résultat catastrophique. je n’ai pas les mots pour décrire cette frustration. J’aurais aimé revenir en arrière, descendre sur le terrain et faire honneur à mon pays. » A-t-elle déclaré.
Pour rappel, 44 athlètes avaient validé leurs billets pour l’édition du Japon. 5 d’entre eux ont déclaré forfait, pour diverses raisons. De son coté, Mohamed Djiraoui a précisé que le montant réel de la préparation des athlètes en prévision de ces joutes et leur participation est de l’ordre de 65 195 829 94 DA. Il a ajouté que le ministère a dépensé plus de 392 milliards de centimes depuis 2018 pour les 13 fédération concernées. Pour sa part, Kheiredinne Barbari a affirmé que le judoka Fethi Nourine n’as pas respecté la réglementation et la charte olympique dans sa déclaration. A propos du forfait de dernière minute de Mekhloufi, il a indiqué : « un champion reste champion. Toufik Makhloufi ne pouvait pas décrocher de médaille étant blessé. C’est pour ça qu’il a refusé de participer aux JO ».
Melissa Bouamra
