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Les relations entre le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara, et certains membres de son bureau fédéral ont atteint le point de non retour cette semaine lorsqu’une bonne partie a décidé de boycotter les travaux de la session ordinaire du mois de de septembre.
En effet, sur les treize membres constituant le bureau fédéral, seuls cinq ont répondu présents, dimanche. Le reste des membres a pris la décision de boycotter les travaux en guise de contestation contre l’attitude du nouveau président, qui ferait cavalier seul, d’après plusieurs sources d’informations.
Il a été reproché à Amara d’avoir convoqué son bureau fédéral quatre jours avant, alors que le règlement stipule qu’il doit le faire au moins dix jours avant, selon l’article 35.1 des statuts de la FAF, portant la séance du bureau fédéral.
Le quorum n’ayant pas été atteint, Amara a dû (re)convoquer son BF pour le lendemain lundi. Pour valider les délibérations, le président de la FAF s’est appuyé sur l’article 37.1 portant sur les décision et du bureau fédéral et qui stipule que « les décision du Bureau Fédéral ne sont valables que si la majorité de ses membres sont présents. Si ce quorum n’est pas atteint, il se réunit valablement le jour suivant quel que soit le nombre des membres présent ».
La session statutaire du mois de septembre expédiée, il reste maintenant à Amara à assainir l’ambiance au sein de son bureau fédéral. Ce qui ne risque pas d’être une mince affaire lorsqu’on sait que les relations entre certains membres très influents, parmi lesquels se trouvent les deux vice-présidents, et Charaf-Eddine Amara, sont très tendues. Ce dernier aurait même confié en interne qu’il ferait payer à ses «grévistes » leur geste, ce qui n’est pas fait pour arranger les choses.
Clairement, le bureau fédéral de Amara, déjà baptisé hétéroclite sur son acte de naissance, est au bord de l’implosion. A moins d’un apaisement de part et d’autre, la cohabitation est devenue impossible.
Nassim A.
