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Dans une démarche sans queue ni tête, le CSC a procédé à la résiliation du contrat de Kais Yaakoubi vingt-quatre heures après l’avoir engagé.
Pour justifier cette décision, le club constantinois a mentionné dans la lettre de fin de fonctions un cas de force majeur sans pour autant s’étaler davantage sur les raisons.
Néanmoins, il est de notoriété publique que les dirigeants du CSC ont fait machine arrière dans le dossier Yaakoubi sous la pression de la rue qui est connue pour s’ingérer directement dans la gestion de la vie courante du club. C’est ainsi qu’il a été mis, pour rappel, fin aux fonctions de Cherif Hadjar, l’hiver dernier, sous prétexte que le CSC avait besoin d’un entraîneur d’envergure.
Sauf que dans le cas Yaakoubi, le club risque de payer cher sa façon de faire qui n’est en rien différente des clubs dits amateurs. Le technicien tunisien ayant signé un contrat en bonne et due forme de dix huit mois, il exige aujourd’hui du CSC la bagatelle de 3 milliards de centimes qui représente l’intégralité de ses salaires. Lorsqu’on sait que Kais Yaakoubi n’a dirigé en tout et pour tout une seule et unique séance d’entraînement, il est de loin l’un des entraîneurs les plus cher de l’histoire du football. Une séance à 300 millions de dinars, même Mourinho n’aurait pas coûté autant !
Nassim A.
