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Démis de ses fonctions au lendemain du stage de l’Arabie Saoudite pour « des raisons disciplinaires », avait argué la Fédération algérienne de handball (FAHB), Salah Bouchekriou a levé le voile, dimanche, lors d’une conférence de presse, sur les vraies raisons de son limogeage à un mois du championnat d’Afrique des nations de handball messieurs.
Le technicien de 61 ans n’a pas été tendre envers la présidente de la FAHB, Taleb, et le manager général, Gharbi, qu’ils accusent d’avoir cherché « à salir mon nom. En évoquant de prétendues raisons disciplinaires, ils pensaient nuire à ma réputation alors que le public algérien me connait pour ma rigueur et mon sérieux. Ils ont écouté une seule version et ont décidé de me limoger. L’éthique aurait voulu qu’on entende également avant de trancher », déplore Bouchekriou qui a confié ne pas avoir perçu son salaire depuis sept mois.
Par ailleurs, l’ancien demi-centre a révélé que l’une des raisons invoquées par la FAHB pour légitimer son limogeage est d’avoir « autorisé les joueurs a effectuer une Omra au lendemain du stage de Djeddah. On était en fin de mission. Il n’y a aucune raison légitime à leur interdire ça », a t-il indiqué.
Bouchekriou a enfin révélé que le stage de Djeddah lui a été « imposé par la présidente de la FAHB. Pour moi ce stage était inutile. C’était une perte de temps. Et coûte qui plus est une fortune à la Fédération. Pour résumer les choses, on m’a obligé à y aller », a révélé l’ancien sélectionneur qui accuse en outre le manager général Gharbi d’avoir manigancé dans les coulisses pour avoir sa tête.
En gros des querelles bisbilles qui ont conduit au limogeage d’un entraîneur aux compétences reconnues à quatre semaines du Championnat d’Afrique des Nations. Et l’intérêt de l’EN dans tout ça ? Celle des personnes passent avant, visiblement…
Nassim A.
