Football: Boudaoui « Galtier a changé ma manière de jouer »

Dans une longue interview accordée au site officiel de la Ligue 1 Uber Eats,  le milieu de terrain de Nice Hichem Boudaoui est revenu sur  les moments forts de sa carrière professionnelle. L’international algérien, vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations  en 2019 avec les Verts, parle de ses débuts  comme footballeur au  Paradou AC,  de son idole,  de sa signature à Nice et bien entendu ses premiers en équipe nationale.   Revenant sur son arrivé au Paradou AC Hichem   rappelle que c’était lors   d’un match ayant opposé une équipe de la ville de Béchar à un club d’Alger, qu’il a pu  taper dans  l’œil des dirigeants algérois. « Un entraîneur qui dirigeait l’académie du Paradou est venu parler à mon coach. Notre équipe avait fait match nul (1-1) face à la sienne, j’avais marqué l’unique but et il avait demandé à mon entraîneur son numéro pour que je vienne faire un essai au Paradou. Je suis rentré à Béchar, puis je suis revenu à Alger quelques semaines plus tard pour un stage de deux mois au Paradou, et ils m’ont conservé. Je suis donc entré en 2012 à l’académie du Paradou » 

 « À 17 ans,  j’ai joué mon premier match en Ligue 1 contre l’USM Alger… »   

Brillant dans sa catégorie, Hichem Boudaoui qui a été formé à  l’Académie du PAC, raconte comment il a pu décrocher son premier contrat professionnel. « Pendant mon année avec les espoirs, j’étais sérieux, je jouais bien et l’entraîneur de l’équipe première m’a convoqué pour un match amical. J’ai été bon et à la fin du match, il m’a dit que j’intégrais désormais les entraînements avec les pros.  À 17 ans, il dispute son premier match en Ligue 1 Mobilis, contre l’USM Alger, en faisant mon entrée en jeu,  dans les 15 dernières minutes ». 

« Après deux ans et demi  à Nice, je suis encore plus heureux d’avoir fait ce choix » 

Considéré comme l’une des révélations de la sélection algérienne, lors de la CAN de 2019,  Hichem Boudaoui est devenu un joueur très courtisé.  Deux mois seulement après son sacre avec l’Algérie  Boudaoui signe avec les Aiglons dans le plus normal des processus de transfert. À ce titre, il avoue que : « Julien Fournier a appelé mon agent et lui a détaillé le projet de l’OGC Nice. Mon agent m’a ensuite présenté leur projet, leurs ambitions. Il m’a dit qu’ils me voulaient dans leur équipe. Il m’a expliqué ce que le club attendrait de moi une fois que j’aurais signé. Je lui ai tout de suite dit oui. J’étais très heureux de pouvoir rejoindre un tel club !  J’ai aussi parlé à Youcef Atal, je lui ai posé des questions […] Après deux ans et demi ici, à Nice, je suis encore plus heureux d’avoir fait ce choix. L’OGC Nice est vraiment le club qui me correspond et je me sens ici chez moi ». 

« Atal m’a encouragé à signer à Nice. Il m’a montré comment m’adapter en Europe » 

Après avoir signé à Nice, l’enfant de  Béchar Hichem Boudaoui a rejoint son camarade en sélection et son ex équipier  au Paradou AC, Youcef Atal.  Ce dernier a vite joué le rôle du parrain pour lui faciliter l’intégration. C’est ce que Boudaoui affirme aussi dans ses  déclarations : « Youcef m’a encouragé et m’a poussé à signer […] On a vécu ensemble, sous le même toit pendant un an. Nous étions toujours ensemble, il m’a prodigué de nombreux conseils, m’a montré la ville et les bons endroits. Il m’a permis de comprendre comment je pouvais m’adapter à l’Europe. Ensuite, à partir de la deuxième année, je suis parti vivre seul pour davantage prendre mes marques ». 

« Slimani m’a dit que je devais être très professionnel et sérieux pour réussir » 

Hichem Boudaoui rajoute que el fait d’être arrivé très tôt en séleciotn lui a permis de côtoyer des joueurs de valeur et d’expérience en équipe nationale, évoluant en Europe.  Boudaoui  n’oublie pas les conseils précieux de son exemple en Algérie Islam Slimani,« Avant de signer à Nice, Islam Slimani m’avait dit que je devais être très professionnel et sérieux pour réussir. Ce sont les premiers conseils qu’il avait à me donner et sur lesquels il a insisté. Il m’a aussi dit que le foot devait passer avant les potes et l’amusement. Qu’en Europe, il fallait être à l’heure, et même avant l’heure, pour montrer son professionnalisme »l. 

« J’aimais beaucoup Samuel Eto’o car j’évoluais au même poste étant plus jeune » 

 Abordé au sujet de son joueur préféré, Hichem Boudaoui affirme que durant son premier passage au Paradou AC, il évoluait souvent comme attaquant. Boudaoui confie aussi qu’il était polyvalent e, jeune mais c’est le d’avant-centre qui semble l’avoir fasciné  « J’aimais beaucoup Samuel Eto’o car j’évoluais au même poste étant plus jeune. J’ai commencé dans cette position au Paradou, puis je suis passé ailier, arrière droit, arrière gauche, et enfin milieu de terrain. Sinon, quand j’étais plus petit, je suivais aussi des joueurs algériens comme Hillal Soudani, Rafik Saïfi ou Mourad Meghni. Je les aimais beaucoup », déclare-t-il. 

« Quand je jouais milieu de terrain, je m’inspirais de Paul Pogba » 

L’arrivée de l’entraineur Christophe Galtier à la barre technique de l’OGC Nice, a complètement libéré l’international algérien Hichem Boudaoui  qui se régale  dans le nouveau    système de jeu de 4-4-2.   Boudaoui  qui est souvent utilisé comme milieu de terrain  excentré ne cache pas sa satisfaction: « changer ma manière de défendre et d’attaquer. Mes repères ne sont plus les mêmes. Mais je n’ai pas eu trop de difficultés à m’habituer à ce changement. Je me suis adapté même si je me sens plus à l’aise au cœur du jeu […] Quand je jouais milieu de terrain, je m’inspirais de Paul Pogba, mais là, à ce poste d’excentré, je n’ai pas encore trouvé de modèle. » 

« C’est une joie indescriptible de représenter l’Algérie » 

Absent de la sélection nationale durant la dernière Coupe d’Afrique des nations,  Hichem Boudaoui revient sur sa volonté de vte retrouver l’ambiance de la famille de l’Equipe nationale « …quand est venue l’annonce des joueurs convoqués pour la CAN, j’étais chez moi en train de dormir. Mon frère m’a réveillé pour me féliciter, mais je n’ai pas compris ce qu’il m’a dit et je me suis rendormi. C’est en me réveillant, en voyant de nombreux messages de félicitations sur Instagram, que j’ai vu la liste. J’étais vraiment très heureux […] C’était une joie indescriptible de pouvoir aller à la CAN, de porter le maillot de l’équipe nationale et de représenter mon pays ». 

Moumen A. 

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