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En d’autres temps, les lendemain d’une consécration en finale sont enchanteurs. Mais à la JSK, c’est exactement le contraire qui s’est produit. Le lendemain de la victoire en finale de la coupe de la Ligue face au NC Magra a viré carrément aux clashs. Et pas qu’un !
Minée par les tensions opposants le vestiaire au président Cherif Mellal depuis un temps déjà, la situation a complètement dégénéré ce jeudi à l’occasion de la séance de reprise. Jamais, peut être, la situation ne s’est dégradée à ce point chez le club le plus titré du pays.
Il faut le dire d’emblée, ce qui s’est passé ce jeudi à la séance de reprise dépasse tout entendement. L’on est même arrivés aux mains. Ceci pour dire à quel étage on patauge !
En effet, l’entraîneur Dénis Lavagne, l’entraîneur des gardiens de but, Omar Hamenad et le capitaine Walid Bencherifa ont été mis à pieds par la direction. Cette décision fait suite aux menaces proférées par les joueurs de ne pas revenir sur le terrain à la mi-temps de la finale de la coupe de la Ligue s’ils ne recevaient des garanties qu’ils seront payés. L’équipe est finalement rentrée, mais les tensions n’ont jamais été évacuées en dépit de la victoire au bout.
En effet, ce jeudi, Cherif Mellal s’en est pris violemment aux joueurs à l’entraînement. Ça volait en ras de pâquerettes, selon certains témoins. Le langage employés a fini par exaspérer certains cadres, dont Souyed, Benbot et Benchaira qui ont plié bagages. Entre temps, une prise de bec a éclaté avec l’entraîneur Denis Lavagne à qui il a reproché sa présence au stade alors qu’il était mis à pied. Le ton est vite monté entre les deux hommes qui en sont venus aux mains. Il aura fallu l’intervention des joueurs et des membres des différents staffs pour les séparer.
Triste manière de finir une saison pourtant riche en exploits. Au lieu de récompenser les joueurs pour le titre, Cherif Mellal les a gratifiés de tous les noms de oiseaux. Apparemment, lorsqu’il disait dans un live sur un réseau social que désormais, les joueurs paieront pour jouer à la JSK, il le pensait en son for intérieur ».
Quelles tristes scènes …
Nassim A.
