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Pour le troisième jour de suite, les joueurs du MC Oran poursuivent leur grève. Ces derniers réclament les arriérés de leurs primes et salaires. Ils ne veulent plus se contenter des promesses, souvent non tenues, de la direction. De son côté, le coach Madoui s’impatiente et s’agace. Il souhaite un règlement de la situation dans les plus brefs délais et un retour rapide aux entraînements, à défaut il jetterait lui aussi l’éponge. La semaine dernière, son adjoint Belatoui avait déjà quitté le navire. De son côté, le résident de la SSPA MCO, Mehiaoui propose de verser un salaire et quatre primes avant le début du mois sacré du Ramadhan, contre l’arrêt de la grève. Ce qui n’a pas été du goût de la majorité des joueurs. Notons que le MCO, dernier club à avoir régularisé sa situation pour obtenir la licence professionnelle auprès de DNCG de la FAF, croule sous les dettes depuis plusieurs années déjà. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, le MCO compte parmi les clubs qui ont la plus importante masse salariale. De Djabari, à Baba, en passage par Cherif E-Ouazani, aucun des présidents qui sont passés à la tête du conseil d’administration de la SSPA MCO à l’ère du professionnalisme, n’a réussite à régler le problème. Les dettes de la société commerciale continuent de s’accroître d’une saison à une autre.
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