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La situation du sélectionneur national devient de plus en plus inquiétante. D’autant plus que ce dernier ne se prononce toujours pas. D’après le porte parole de la FAF, Belmadi serait très en colère. Il penserait sérieusement à quitter la barre technique des Verts. Il y a quelques jours, le coach national avait poussé un coup de gueule, par rapport à ce qui se passait au niveau de la fédération à la veille de l’AG élective et le climat qui y régnait. Bien que cela dépasse ses prérogatives, on pourrait comprendre que sa sortie médiatique avait légitimement pour objectif de préserver l’équipe nationale à la veille de la compagne des éliminatoires du mondial Qatari. Hors depuis l’élection de Charafeddine Amara à la tête de l’instance footballistique c’est le silence radio. Belmadi ne s’exprime plus. Plus inquiétant encore, le communiqué parru sur le site officiel de la fédération ce vendredi. La FAF annonce, en première partie du texte, le déplacement samedi de Charafeddine Amara à Doha, en compagnie du secrétaire général Mohamed Saad, pour assister à la cérémonie de tirage au sort de la coupe arabe des nations FIFA. Jusque là, rien d’anormal. Par la suite, le communiqué nous indique que » le président de la FAF pourrait rencontrait Belmadi, si le protocole sanitaire le permet ». Franchement, de qui se moque-t-on ? Si vraiment les deux hommes voulaient se voir, rien ne les empêche d’organiser une rencontre à l’endroit de leur choix. Rien, ni personne ne pourrait s’y opposer. Seconde maladresse de la FAF, le sélectionneur national n’est pas invité à assister à la cérémonie. Même, si l’Algérie prend part à cette compétition avec la sélection des joueurs locaux, dirigée par Madjid Bougherra, par correction, la présence de Belmadi est indispensable. Selon toute vraisemblance, un jeu malsain s’opère au niveau de la FAF. Il est temps que Belmadi et Amara éclairent l’opinion publique sur leurs intentions.
Red
